-
A deux semaines du scrutin, Harris estime que le pays est prêt pour sa première présidente
-
Sommet des Brics: Poutine salue l'avènement d'un "monde multipolaire"
-
Les Etats-Unis jugent le moment venu de mettre fin à la guerre à Gaza
-
Sommet des Brics à Kazan: Poutine veut montrer que la Russie n'est pas isolée
-
Mpox: Un premier cas du nouveau variant confirmé en Allemagne
Le Soudan est le théâtre depuis avril 2023 d'une guerre entre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) dirigés par le général Mohamed Hamdane Daglo et l'armée menée par le général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du pays. L'attaque s'est produite "après les prières du soir" dans cette ville située dans l'Etat d'Al-Jazira, au sud de Khartoum, a indiqué dans un communiqué transmis à l'AFP le Comité de résistance de Wad Madani, groupe prodémocratie qui organise l'entraide entre habitants dans le pays dévasté par les hostilités.
Plus de la moitié des victimes n'ont pas été identifiées, les secouristes s'efforçant d'identifier "des dizaines de restes de corps carbonisés et mutilés", a précisé le Comité, accusant l'armée d'avoir utilisé des "bombes barils", des barils remplis d'explosifs.
L'armée et les FSR s'affrontent brutalement dans l'Etat agricole d'Al-Jazira qui est sous le contrôle des paramilitaires depuis fin 2023. Les belligérants ont été accusés de crimes de guerre pour avoir visé délibérément des civils et bloqué l'aide humanitaire dans ce conflit qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de 10 millions de personnes, selon l'ONU.